J’ai croisé pour la première fois le chemin d’une mandoline dans les années 1975 au sein d’un groupe de bluegrass, et j’ai été immédiatement séduit par l’originalité de ses formes et par la richesse de ses sons.
Mais j’étais à l’époque amoureux d’un banjo très exigeant...
Puis vinrent plusieurs fructueuses années de chanson-rock sous le nom de Marque Lambert, au cours desquelles les guitares, basse, batterie et saxophone ne lui auraient de toute façon laissé que peu de place.
Lorsqu’avec le nouveau millénaire émerge Oscar Berenger, la mandoline n’est pas encore une option.
Mais, alors que je cherchais pour l’arrangement d’une chanson, un instrument à la fois percussif et mélodique, l’évidence est devenue criante.
Depuis, je me suis aperçu que le style et le son de la mandoline se marient parfaitement à la musique que je mets sur mes paroles, m’évitent de me perdre dans les possibilités immenses du numérique, et que sa taille convient idéalement à mes possibilités physiques...
Ne manquent plus que la basse de deloY, rythmique indispensable pour soutenir le tout dans les graves, et un peu de voix pour chanter !